Bien saisir ce qu’est la codépendance
Notion de codépendance
La codépendance est consubstantielle à une pathologie, maladie ou dépendance touchant l’un des protagonistes de la relation.
Vivre ou s’investir de façon durable (par choix ou de fait) dans la maladie ou la dépendance d’un proche est de la codépendance.
En revanche, on va prioritairement utiliser ce terme quand la relation devient « pathologique », quand l’accompagnement devient problématique et douloureux. Dans ce cas de figure, le Co-dépendant est tellement impliqué dans la relation qu’il ne peut plus prendre de recul sur la situation. Il a aliéné et conditionné sa vie à celle de son proche malade, avec l’objectif obsessionnel de le protéger et de le sauvegarder, quel qu’en soit le prix.
La codépendance peut donc être le simple fait de partager l’expérience de la toxicomanie ou de la maladie d’un proche, sans pouvoir s’en soustraire (membre de la famille, conjoint…). Elle est également et surtout le fait de se définir (rôle et place) essentiellement à travers la dépendance ou la maladie du proche.
A ce titre, la codépendance n’est pas la dépendance affective (même si celle-ci finira par s’installer, elle n’est pas le point de départ de l’état), ni une relation sous emprise.
La codépendance n’est ni de la dépendance affective, ni une relation sous emprise
Les différences entre ces 3 états
Quelles dispositions pour quel état ?
Naturellement cela n’est pas pas exhaustif, d’autres dispositions, contextes ou situations peuvent jouer. Un accompagnement sera nécessaire pour en comprendre les rouages et trouver les solutions pour en sortir.
Les différentes dynamiques
Remarque : un enfant ou un adolescent peut avoir à prendre en charge son parent et se retrouver également en situation de codépendance http://al-anon-alateen.fr/
La place occupée par le dépendant dans la dynamique
Remarque : il ne s’agit pas ici d’émettre un jugement de valeur et ni de nier la souffrance de ceux qui vivent ces situations. En revanche, il s’agit de mettre en avant un positionnement inadapté où le rôle de l’adulte n’est pratiquement ou quasi jamais endossé.
Conséquences relatives aux 3 formes de dépendances
Un travail pour en sortir
Un préalable serait de sortir de la position de déni qui conforte l’idée que la responsabilité relèverait majoritairement du comportement de l’Autre, Et qu’il lui suffit de changer pour que la relation s’arrange
Conclusion
Il existe des fragilités communes entre ces trois types de relation comme par exemple, des carences affectives ou relationnelles, des problématiques d’estime et de confiance en soi. En revanche, ces cas de dépendance ne relèvent pas des mêmes ressorts psychologiques. Ils ne répondent pas non plus aux mêmes besoins conscients ou inconscients.
Pour conclure, ne restez pas isolé en pensant qu’en maintenant vos efforts, les choses s’arrangeront. Non, faire encore et plus fort ce qui ne marche pas conduit encore et toujours à ce qui ne marche pas.
Enfin, on ne peut pas rester « victime » toute sa vie. S’extirper de la situation est de votre responsabilité exclusive. Rappelons-nous que nous sommes tous acteurs dans ce que nous sommes amenés à vivre, il en de même pour les choix que nous faisons pour y faire face.
Alors, pensez à vous faire accompagner ou à demander de l’aide.
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Al-Anon France – Aide à l’entourage du malade alcoolique | (al-anon-alateen.fr)
Qu’il est difficile d’aider. « Qu’il est difficile d’aimer » chante Gilles Vigneault.
Effectivement ! L’amour devrait nous rendre nos ailes…Et en aucun les couper. Merci ID de femmes